Bienvenue à Yayem
Mardi 7 juillet, nous arrivons à Yayem et rencontrons nos mamans yayemoises. C’est l’occasion de découvrir le GIE dont elles font partie, Roga Djegga, un groupement de femmes qui s’occupe de gérer la buvette du village de Yayem et de vendre les mangues séchées produites à Yayem avec l’utilisation de séchoirs solaires. C’est avec l’argent de cette activité qu’elles ont constitué une caisse communautaire, afin de pouvoir apporter un soutien financier aux yayemois en cas de besoin.
Nous assistons aussi à nos premiers chants sérères et aux premières danses africaines et échangeons nos premiers mots avec nos mamans, pour certains dans les rires, pour d’autres dans la timidité, mais toujours dans cette ambiance bienveillante qui berce Yayem.
Initiation à la danse
Mafé
Ces premiers jours sont pour nous l’occasion d’appréhender la langue sérère, avec quelques difficultés qui font bien sourire les yayemois. On découvre les salutations en fonction du moment de la journée :
- Le matin, c’est mbaldo, auquel il faut répondre mbédédiam,
- L’après-midi, c’est ndioki, et en réponse yongadiam,
- Le soir, ndiropo et yarédiam.
L’apprentissage du sérère n’est pas évident, mais heureusement nous pouvons compter sur la maîtrise du français par un bon nombre de yayemois, qui se montrent très compréhensifs et tentent de nous apprendre le sérère sans se décourager.
Nous avons également pu rencontrer tous les excellents partenaires de l’association pour ce voyage solidaire : Roga Djegga, Maïssa Coura (un autre GIE de femmes, qui sensibilise à l’utilisation de cuiseurs à économie d’énergie, que nous vous présenterons plus tard), Vieux Fai, Rémi, Massei, la pépinière de Fimla, Sambou Diouf, Chantal, et bien d’autres encore, que vous recroiserez au fil des articles.
Le dépaysement est total, mais incroyablement épanouissant.